jeudi 18 novembre 2010

NOS BELLES SOIRÉES CULTURELLES



Dans le cadre de ses soirées-causeries

La Parlure des gens d'ici

La bibliothèque recevra avec plaisir

Madame Diane Lacombe, romancière historique

Bienvenue à tous


Entrée libre et prix de présence


Mercredi, 8 décembre 2010
à 19h.


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BIOGRAPHIE

Née à Trois-Rivières (…), Diane Lacombe grandit dans une famille de cinq filles, occupant le deuxième rang, serrée entre deux fortes personnalités. « …Diane n’avait d’autre choix que de se tourner vers elle-même… », dira son père, en parlant d’elle. Sa grand-mère maternelle, Hélène B. Beauséjour, est une écrivaine reconnue dans la région de la Mauricie.

Dès son plus jeune âge, Diane démontre un goût sûr pour les arts plastiques et elle choisira cette option tout au long de ses études, tant au niveau secondaire, que collégial et universitaire.

À vingt-deux ans, alors installée à Montréal, Diane se découvre une facilité pour l’écriture (…)

À l’hiver 1994, Diane perd sa plus jeune sœur, Marie-Andrée, à qui elle dédicacera son premier roman, convaincue que la défunte lui a inspiré son rythme d’écriture soutenu.

L’année suivante, elle visite la Grande-Bretagne avec sa sœur aînée, toutes deux attirées par le monde anglo-saxon européen. C’est à l’occasion de ce voyage de trois semaines que Diane foule pour la première fois le sol écossais où elle fera, en quelques jours et à son insu, provision de rêves qui mijoteront durant cinq ans.

En 2000, (…) : « Je voulais m’écrire une histoire romantique à souhait, médiévale et qui se déroule en terre anglo-saxonne. En somme, un roman comme j’aime en emprunter à la bibliothèque municipale… », raconte-t-elle.

Pour s’amuser, elle envoie ses chapitres au fur et à mesure à ses trois sœurs suspendues à leur courriel, dévorant de semaine en semaine, ce qui s’avère être un enlevant roman feuilleton.

De retour à son travail (…), elle s’ennuie de ses personnages qui ont maintenu son imagination débridée durant six mois. Sous la pression de ses proches, elle consent à faire une diffusion limitée du roman qu’elle a intitulé Mallaig. Elle le met en page elle-même, le photocopie à 100 exemplaires et le fait relier par une spirale métallique. L’accueil que son public privilégié réserve à cette première œuvre est inespéré et Diane accepte de présenter le manuscrit à différentes maisons d’édition.

VLB Éditeur (…) publie l’ouvrage en mars 2002 sous le titre La Châtelaine de Mallaig qui connaît aussitôt un très grand succès (…). Le roman se mérite aussitôt la mention « Coup de cœur » des libraires Renaud-Bray, et est finaliste au Grand Prix littéraire Archambault.

À l’étranger, le roman attire l’attention de France Loisirs qui le publie à l’hiver 2003 et en distribue 110 000 copies dans son réseau, percée exceptionnelle pour un roman québécois.

(…) Dès l’été, elle retourne en Écosse alors qu'elle a un roman en cours de rédaction qui, au retour, devient Sorcha de Mallaig. Il est lancé en mars 2004 devant un public piaffant d’impatience depuis la parution de son premier roman, deux ans auparavant.

L'accueil à ce nouveau récit à Mallaig sera à la hauteur de l'attente et Diane se laissera gagner par l'idée de faire une trilogie. Mais au lieu de poursuivre les récits en ajoutant une suite à Sorcha, elle choisit de creuser en amont et elle développera un personnage secondaire de La Châtelaine de Mallaig. Celui-ci devient sa troisième châtelaine, L'Hermine de Mallaig.

Ses recherches historiques prennent alors une tournure captivante : « La décennie de l'histoire écossaise que je couvre dans ce roman foisonne de faits et de personnages presque invraisemblables au point qu'il m'a été impossible de les contourner dans mon récit. »

Le dernier tome de la trilogie s'avère donc être le plus « historique » des trois. Il paraît en avril 2005.

À l'automne 2007, un recueil de nouvelles illustrées, intitulé Nouvelles de Mallaig, vient compléter la trilogie de Mallaig.

Désormais, Diane compte sur un public acquis de fidèles lecteurs et lectrices dont plusieurs ont vivement souhaité que la trilogie de Mallaig s'allonge.

Cependant, un personnage masculin l'appelle cette fois, Gunni le Gauche, un héros singulier qui traduit la part que les Norvégiens ont prise à la formation du peuple écossais autour de l'an Mil :

« C'est un épisode fascinant de l'histoire des pays scandinaves qui a vu le déclin de la civilisation viking en Europe du Nord sous l'impulsion du christianisme ».

Pour moi, écrire, c'est me raconter une histoire qui me prend le cœur et me fait vibrer. Parce que j'adore l'époque médiévale, chaque conte que je rédige me plonge dans le Monde chrétien que j'explore en y déambulant avec mon imagination en bandoulière. Ma recherche d'authenticité sur les lieux, les personnages et l'histoire ne fait pas pour autant de moi une historienne. Je demeure et demeurerai une incorrigible romancière qui puise son matériau de base dans son propre univers. Car, écrire un roman, c'est surtout acte de création.

J'approuve Italo Calvino quand il écrit dans Le chevalier inexistant : « Chaque page ne vaut que lorsqu'on la tourne et que derrière, il y a la vie qui bouge, qui pousse et qui mêle inextricablement toutes les pages du livre. » Ainsi en va-t-il des belles histoires : comme les grands paysages, on ne les découvre bien qu'avec le cœur. Bienvenue dans mon univers romanesque. (Source: VLB Éditeur.)

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COMMENTAIRES DE LECTEURS

Catherine Plante, (7 juillet, Voir.ca)

« Par ce dernier tome à la trilogie de Mallaig, Diane Lacombe nous offre un beau cadeau. Histoire, mystères, complot, amour voilà certains éléments qui nous tiennent en haleine du premier au troisième tome. Le style d'écriture de Mme Lacombe nous permet de plonger dans l'histoire, d'avoir l'impression de vivre avec l'héroïne, de ressentir ses émotions. Ce ne sont pas tous les auteurs qui peuvent se vanter de "faire" vivre l'histoire, mais Diane Lacombe réussit et nous plonge dans une époque inconnue et plutôt lointaine. Il est possible de voir le paysage, de sentir le vent, d'entendre les gens parler... L'histoire est envoûtante, et nous oblige à lire sans arrêter ! »

Valérie Massicotte, (7 juillet, Voir.ca)

« Ma grand-mère disait toujours que l'écriture est comme la musique; elle nourrit l'âme et le cœur ... J'ai adoré L'Hermine de Mallaig avec Dame Lite et Seigneur Baltair... Quelle aventure!!! J'ai tellement aimé que j'ai décidé de reprendre La Châtelaine de Mallaig et j'accorde beaucoup plus d'importance à tous les détails des personnages et à faire les liens avec L’Hermine. Bravo pour votre trilogie. J'ai bien hâte de lire vos prochains ouvrages... et encore une fois merci ! »
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BIBLIOGRAPHIE

L’APPEL DES CYGNES :

Gunni le Gauche
Moïrane

MALLAIG

La trilogie
La Châtelaine de Mallaig
Sorcha de Mallaig
L’Hermine de Mallaig
Nouvelles de Mallaig
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Sources :

Site de Diane Lacombe


Pour en savoir plus sur l’Écosse, l’histoire, l’art, etc.
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Tableau ayant servi pour la couverture de Moïrane: J.H. Thompson. Portrait de Charlotte Brontë.
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